Ces évolutions n’ont pas échappé aux constructeurs qui proposent désormais des véhicules électriques de plus en plus performants. Réduction de la taille et du poids des batteries, simplification de leur mode de recharge, augmentation de leur durée d’autonomie…
Les données techniques concernant les véhicules électriques sont aujourd’hui strictement réglementées. Ainsi, au niveau européen, le recours au cycle d’homologation WLTP (Worldwide Harmonized Light-Duty Vehicles Test Procedure), obligatoire depuis le 1er janvier 2019, est venu remplacer progressivement le cycle d’homologation NEDC (New European Driving Cycle).
Sont ainsi passés au crible, lors de tests en laboratoire et d’essais réalisés en conditions réelles, les niveaux de consommation, de pollution au CO et l’autonomie des véhicules électriques.
Aujourd’hui, une voiture électrique équipée d’une batterie 50 kWh, peut parcourir en moyenne 300 km après une charge complète. Certains moteurs électriques en cours de développement visent une autonomie de plus d’un millier de kilomètre. Les écarts restent cependant très élevés en fonction des modèles. Tout dépend aussi du degré d’usure de la batterie et du nombre de cycles de recharge effectués.
Les progrès réalisés ne concernent pas uniquement les voitures individuelles. Les véhicules à deux ou trois roues et quadricycles commencent ainsi à séduire les communes. Il n’est désormais plus rare de voir des vélos à assistance électrique ou des scooters mis à disposition des agents. À l’instar d’Arras (62), de Vias (34) ou d’Ensisheim (68) qui ont choisi de doter leur police municipale de trottinettes électriques !
Mais c’est surtout du côté des véhicules utilitaires légers que les offres se développent le plus dans les communes. Peu bruyants, économiques et suffisamment autonomes pour effectuer des déplacements quotidiens de proximité, leur gamme ne cesse de s’élargir.
« Pour remplacer l’utilitaire diesel que nous avions, nous avons fait le choix de l’électrique afin d’économiser du carburant et limiter le CO », témoigne Bruno Almoric, maire de Montboucher-sur-Jabron (26). Acheté 30 000 euros, ce nouveau véhicule dispose de 200 km d’autonomie pour un coût de recharge de 6 euros.
À Bain-de-Bretagne (35), où le parc de véhicules au diesel affiche une moyenne d’âge de 15 ans, c’est une fourgonnette électrique qui a été réceptionnée il y a quelques semaines. «Ce premier véhicule de la série roulera chaque jour de la semaine, y compris le week-end pour les astreintes », détaille son maire Dominique Bodin, qui poursuit : «L’objectif est de passer tous nos véhicules en électrique. »
La conversion à l’électrique semble aujourd’hui s’inscrire dans le sens de l’histoire pour les collectivités. Une bonne raison de suivre de près les nouveautés proposées par les fabricants !
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