Dans quel état d’esprit abordez-vous le Salon de l’AMIF, qui se tient les 27 et 28 juin, à Paris-Porte de Versailles* ?
Je suis combattif, comme l’ensemble des élus locaux, en dépit des incertitudes sur nos finances, d’un Etat qui réduit nos moyens et nous transfère discrètement de nouvelles compétences, du climat tendu entre les élus et les citoyens. Je suis très inquiet face aux nombreuses démissions de maires, qui concernent particulièrement les primo-élus en 2020. A mi-mandat, leur nombre a plus que doublé par rapport au précédent mandat. Et une grande part des 1 267 élus franciliens que je rencontre indiquent qu’ils ne se représenteront pas au prochain scrutin municipal.
Faut-il renforcer le statut de l’élu ?
Beaucoup a été fait ces dernières années. Mais ce n’est pas suffisant, notamment ...