« Vous savez, il y a le poinçonneur des Lilas qui, lui, fait des trous “et toujours des petits trous”. Eh bien moi, depuis que je suis maire (2014), et même avant quand j’étais adjoint, je scelle, je fais “des petits sceaux” sur des cercueils. Je ne conteste pas l’utilité de la mission. Les défunts dont je scelle le cercueil, en application de la loi [art. L. 2214 du CGCT, NDLR], sont des personnes sans famille ou destinées à la crémation, mortes à l’hôpital situé sur ma commune et dont nous avons la charge de l’état civil (1 600 décès par an).
La métropole de Metz nous rembourse en grande partie, sinon nous n’aurions pas accepté l’hôpital chez nous. Mais sceller 450 cercueils par an, c’est un travail de bénédictin. Cela me prend une heure par jour, sauf les week-ends et jours fériés. Avec ce qui pèse ...