Dinan restaure deux joyaux de son patrimoine

La majorité (55 %) des immeubles ou monuments protégés sont situés dans des petites communes (moins de 2 000 habitants), c’est-à-dire des territoires qui ne disposent pas des ressources correspondantes pour en assurer l’entretien, la valorisation et la restauration.

Lorsqu’arrive une catastrophe qui détériore ce patrimoine historique architectural, les équipes municipales se retrouvent confrontées à d’insolubles casse-tête financiers. Ce fût le cas de Dinan après l’incendie, au début de l’été 2019, de l’emblématique maison de la Mère Pourcel, une grande bâtisse historique du XVe siècle acquise par la ville dans les années 1930 et classée au titre des Monuments historiques depuis 1964.

Rebelotte dans la nuit de la Saint-Sylvestre 2020 pendant laquelle une partie des longs remparts de la ville, qui datent du XIIe siècle, s’est effondrée. Un drame pour Dinan, qui fonde son identité sur le patrimoine. 
 

Le climat menace le patrimoine

Dans les deux cas, les dégâts furent considérables, plaçant la commune devant un grave dilemme : comment financer la reconstruction de ces édifices alors que le budget d’investissement, hors remboursement ...

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